Mark Bristow (photo), PDG de Barrick/Photo: Agence ECOFIN

En septembre, quatre employés de Barrick ont déjà été arrêtés puis libérés dans la foulée d’un accord entre la compagnie canadienne et le gouvernement malien. Ce dernier réclamerait jusqu’à 500 millions $ au propriétaire de la plus grande mine d’or du pays.

« Nos tentatives pour trouver une solution mutuellement acceptable n'ont pas abouti jusqu'à présent, mais nous restons déterminés à nous engager avec le gouvernement afin de résoudre toutes les plaintes déposées contre la société et ses employés et d'obtenir la libération rapide de nos collègues injustement emprisonnés », a déclaré Mark Bristow, PDG de Barrick.

Après un audit des mines d’or ayant révélé en 2023 un manque à gagner de 300 à 600 milliards FCFA pour l’Etat, Bamako a entamé un redressement fiscal des compagnies opérant dans le pays, en vue de récupérer les fonds.

Dans ce cadre, un protocole d’accord a été annoncé le 30 septembre entre Barrick et le gouvernement. Alors que les termes de cet accord restent inconnus, Bamako a accusé quelques semaines plus tard Barrick de ne pas les respecter, suscitant les dénégations de la compagnie canadienne.

Selon Reuters, Bamako réclamerait jusqu’à 500 millions $ à Barrick, qui a annoncé avoir déjà effectué un paiement de 85 millions $ sans préciser la somme totale demandée par le gouvernement malien.

Pour rappel, Barrick a déjà vu quatre de ses employés arrêtés en septembre. Le PDG d’un autre producteur d’or présent au Mali, l’australien Resolute Mining, a aussi été arrêté en novembre avec deux cadres de la compagnie. Ils ont finalement été libérés la semaine dernière, après que Resolute a accepté de payer 160 millions $.

TRT Afrika et agences