L'État-major général des armées du Mali a indiqué samedi soir avoir frappé avec succès 5 cibles terroristes à Tinzaouatene, une localité située à 233 km au nord-est de Kidal à la frontière algérienne, au terme de trois jours de combats intenses.
Par voie de communiqué, l'État-major général souligne que "dans la nuit du 26 au 27 juillet 2024, les unités FAMa en patrouille dans le secteur de Tinzaouatene depuis 3 jours, ont amorcé leur mouvement rétrograde" ajoutant que "les violents combats continuent contre la coalition des terroristes".
La même source rapporte que '' la zone reste un bastion où ont convergé les terroristes et les trafiquants de tous genres '', affirmant qu'elle est sous surveillance et que la situation est particulièrement suivie.
Et d'ajouter que : ''Cinq cibles terroristes ont été frappées avec succès par l'aviation de la FAMa ''.
De son côté, Mohamed Elmaouloud Ramadane, porte-parole du Cadre stratégique pour la défense du peuple de l'Azawad, (CSP-DPA), a déclaré qu'à l'issue de ''deux jours d’intenses combats à la périphérie du village de Tinzaoutene, les combattants du CSP-PDA ont mis en déroute toute la colonne de l’armée malienne '', précisant qu'''une dizaine de militaires ont été tués ainsi que d'autres blessés, des blindés détruits et récupérés ''.
D’intenses combats à l’arme lourde ont été signalés jeudi, vendredi et samedi à Tinzaouatene dans la région de Kidal (nord) entre les Forces armées maliennes (FAMa) et les rebelles du Cadre stratégique pour la défense du peuple de l'Azawad, (CSP-DPA).
Vendredi, l'armée malienne a annoncé la mort de deux soldats maliens et dix autres blessés dans de violents combats qui ont opposé l’armée malienne au groupe terroriste à Tinzaouatene.
Une vingtaine de '' terroristes '' ont également été neutralisés dans ces affrontements, selon la même source.
Depuis plus d'une décennie, le Mali est confronté à des attaques terroristes et des conflits communautaires.
Après le coup d'État du mois de mai 2021, les Forces armées essayent de reprendre le contrôle de tout le territoire.
Et l'accord de paix signé en 2015 par le gouvernement et les groupes rebelles du nord sous l'égide de l'ONU a été rompu, en faveur d'une ''nationalisation '' de la paix et de la conciliation entre Maliens.
➤Suivez-nous sur TRT Afrika Français via notre chaîne WhatsApp