L'armée malienne est mieux équipée pour lutter contre le djihadisme.

L’armée malienne a mené mardi des frappes aériennes sur "des cibles terroristes" dans l’ex-camp de la Mission des Nations unies à Kidal, a –t-elle indiqué mardi soir dans un communiqué.

Ces raids, menés par des drones des Forces armées maliennes, ont neutralisé plusieurs véhicules pick-up appartenant au terroristes, poursuit le document.

De son côté, le Cadre stratégique permanent (CSP), un mouvement rebelle, a fait état dans un communiqué de 14 morts, dont huit enfants regroupés devant une école et six notables, tués selon le CSP, par des drones de l'armée malienne.

Un responsable local, Ahamoudane Ag Ikmasse, a déclaré qu'entre 12 et 15 décès de civils avaient été signalés lors des frappes de mardi et que l'un des drones était tombé près d'une école.

Un porte-parole des rebelles a accusé l'armée et les mercenaires russes qui travaillent avec les autorités militaires du Mali.

l'armée, quant à elle, rassure les poulations et les invite à ne pas céder "à la propagande terroriste visant à ternir la réputation des forces armées maliennes". Elle réitère sa mission de "sécurisation des personnes et leurs biens sur le territoire malien"

FAMa

L’armée malienne est aux portes de la ville de Kidal, bastion de la rébellion touareg qui revendique la souveraineté de ce territoire du Nord du Mali qu’elle appelle « Azawad ».

Ces frappes aériennes de l'armée malienne à Kidal préfigurent la bataille à venir entre les deux belligérants, l’administration de Bamako voulant rétablir son autorité sur la région dont elle a été chassée depuis une décennie.

Le nord du Mali, pays en proie depuis 2012 au terrorisme et à une profonde crise multidimensionnelle, est le théâtre depuis août d'une escalade militaire entre tous les acteurs armés présents (armée, rebelles, terroristes).

TRT Afrika