Les pays de l'Union européenne ont adopté lundi un cadre permettant d'imposer des sanctions aux militaires qui ont pris le pouvoir au Niger en juillet.
Le nouveau cadre permettra à l'UE de sanctionner les personnes et les entités responsables d'actions qui menacent la paix, la stabilité et la sécurité du Niger, portent atteinte à l'ordre constitutionnel ou constituent des violations graves des droits de l'homme ou du droit humanitaire international, a déclaré le Conseil de l'UE.
"Nos priorités sont claires : libération du Président Mohamed Bazoum et de sa famille, retour à l’ordre constitutionnel, appui à la population", a psté Josep Borrell, responsable de la politique étrangère de l'UE sur X, ex-Twitter.
Bruxelles entend ainsi refléter et renforcer les mesures prises par la CEDEAO, l'organisation régionale d'Afrique de l'Ouest.
"L'UE a, dès le départ, condamné avec la plus grande fermeté le coup d'État perpétré au Niger", a déclaré M. Borrell.
"Avec la décision d'aujourd'hui, l'UE renforce son soutien aux efforts de la CEDEAO et envoie un message clair : les coups d'État militaires ont un coût", a –t-il ajouté.
Dans le cadre des mesures restrictives, l'UE pourrait geler les avoirs des entités et des personnes visées et leur imposer des interdictions de voyager.