L'épidémie de mpox est un grand danger pour les réfugiés et les personnes déplacées

Les Nations unies ont appelé, mardi, à "une solidarité mondiale" pour que les réfugiés et les personnes déplacées en Afrique ne soient pas touchés par l'épidémie de Mpox.

C'est ce qu'a déclaré le chef du département de santé publique du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Allen Maina, lors d'une conférence de presse au siège des Nations unies à Genève, en Suisse.

Maina s'est dit préoccupé par le fait que les réfugiés et les personnes déplacées en Afrique pourraient être touchés par le virus de la Mpox.

"Nous avertissons que l'épidémie de variole du singe pourrait être dévastatrice pour les réfugiés et les personnes déplacées en République démocratique du Congo et dans d'autres pays africains touchés si une aide urgente n'est pas fournie", a-t-il averti.

Il a souligné que la ville du Sud-Kivu en République démocratique du Congo est l'une des zones les plus touchées par le virus, confirmant qu'au moins 42 cas suspects d'infection par le virus ont été détectés parmi les réfugiés.

Maina a aussi fait savoir que l'Organisation mondiale de la santé a fait état de plus de 18 000 cas en République démocratique du Congo, en plus de la mort de 615 personnes, ajoutant dans ce même contexte, que plus de 220 infections par le nouveau mutant du virus Clade 1B ont été détectés dans les pays voisins.

En décembre 2022, la RDC a annoncé une épidémie de Mpox à l'échelle nationale.

Le 14 août, l’Organisation mondiale de la santé a décrété le virus (anciennement variole du singe) comme "urgence sanitaire de portée internationale".

La variole du singe se transmet principalement par contact sexuel, contact direct (peau à peau), ainsi que par le partage de literie, de serviettes et de vêtements.

Les symptômes du virus comprennent une éruption cutanée, un malaise, de la fièvre et un gonflement des ganglions lymphatiques, en plus des frissons, des maux de tête et des douleurs musculaires.

AA