L'accès à l'internet mobile dans la capitale sénégalaise, Dakar, et dans d'autres régions du pays a été coupé alors que les législateurs étaient prêts à débattre d'un projet de loi qui pourrait prolonger le mandat de M. Sall au-delà du 2 avril, date à laquelle il doit quitter ses fonctions.
Le ministère de la communication, des télécommunications et de l'économie numérique a déclaré que l'internet a été coupé "en raison de la diffusion de plusieurs messages haineux et subversifs relayés sur les réseaux sociaux dans le cadre de menaces et de troubles à l'ordre public".
Cette mesure aggrave les tensions politiques dans l'une des démocraties les plus stables d'Afrique depuis la décision de M. Sall, samedi, de reporter le vote crucial.
Il a cité un différend entre le pouvoir judiciaire et le parlement sur la disqualification de certains candidats et la double nationalité signalée de certains candidats qualifiés.