Les présidents de transition des trois pays de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), le colonel Assimi Goïta du Mali, le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso et le général Abdourahamane Tiani du Niger, se réuniront, samedi 6 juillet à Niamey capitale du Niger à l'occasion du premier sommet des pays de l'AES, a appris, Anadolu, d'un communiqué de la présidence du Niger.
''Notre pays accueille le samedi 6 juillet 2024, le Premier Sommet des Chefs d'Etat de l'Alliance des Etats du Sahel à savoir le Burkina, le Mali et le Niger'', lit-on dans le communiqué.
La même source indique qu'''en cette circonstance historique et à l'occasion de l'arrivée à Niamey de leurs excellences le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l'Etat, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l'Etat du Mali, le Général de Brigade Abdourahmane TIANI invite les populations de Niamey et environs à sortir massivement le vendredi 5 juillet 2024, après la prière de vendredi pour réserver un accueil chaleureux, digne de l'hospitalité légendaire du peuple nigérien, aux Chefs d'Etat de l'AES et à leurs délégations''.
Les Présidents du Faso, du Mali et Niger vont, au cours du sommet, définir la forme juridique et l'opérationalisation de la Confédération de l'Alliance des États du Sahel selon une source à la présidence du Mali.
En février 2024, une vingtaine de ministres de l’Alliance des États du sahel (AES) réunis, à Ouagadougou, dans la capitale du Burkina Faso ont révisé la Charte de l’Alliance et procédé à l’élaboration d’un Traité portant sur la Confédération des États du Sahel regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, selon les conclusions des travaux présentées au président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
Les experts ont mené la réflexion sur des sujets d’intérêt commun aux peuples des trois Etats, élaboré un traité portant création d’une Confédération réunissant les trois pays et formulé des propositions pour une architecture institutionnelle de l’AES qui devrait lui permettre de fonctionner efficacement.
Le sort des pays l'alliance des Etats du Sahel (AES) ne va pas se décider à Bruxelles, Paris, Washington ou à Londres a déclaré Abdoulaye Diop ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, mais par ces pays eux-mêmes.
Abdoulaye Diop s'exprimait en marge de la 36ème édition du Forum Crans Montana à Bruxelles tenue du 26 au 28 juin 2024 autour de la thématique ''Les États généraux du monde'', où il a eu un entretien avec le Groupe africain des ambassadeurs au sujet de l’Alliance des États du Sahel (AES).
L’AES couvre l’espace géographique du Liptako-Gourma, une région historique transfrontalière de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel, partagée entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Ouagadougou, Bamako et Niamey avaient annoncé fin janvier dernier qu'ils quittaient la Communauté des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao), lui reprochant des liens avec Paris.