Le colonel-major Amadou Abdramane, porte-parole du gouvernement nigérien (AFP)

La décision intervient deux jours après que le Mali a également rompu ses liens avec l'Ukraine, à la suite des lourdes pertes subies par l'armée malienne fin juillet face aux terroristes et aux forces séparatistes.

Le Niger, qui, comme le Mali, est dirigé par des militaires, a ajouté qu'il demanderait au Conseil de sécurité des Nations unies de débattre de "l'agression" de l'Ukraine, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Amadou Abdramane, dans une déclaration télévisée.

L'agence Reuters signale que le ministère ukrainien des Affaires étrangères n'a pas immédiatement pu être joint pour répondre à une demande de commentaire.

Le ministère avait regretté lundi la décision des autorités maliennes, assurant que l'Ukraine n'était en rien impliquée dans les combats de juillet.

D'après des commentaires rapportés sur le site internet du groupe audiovisuel ukrainien Suspilne lundi dernier, un porte-parole du GUR a déclaré que les rebelles séparatistes maliens (dont certains par le passé ont été associés aux groupes terroristes) avaient reçu les informations "nécessaires" pour mener cette attaque, sans confirmer une quelconque implication de Kyiv.

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