Les autorités marocaines ont annoncé qu'une vague de chaleur devrait toucher plusieurs provinces du pays du mardi au vendredi de cette semaine, selon la Direction générale de la météorologie (DGM).
Une alerte orange a été émise par les autorités car les températures devraient grimper entre 40 et 44 degrés Celsius entre mardi et vendredi.
Les provinces d'Assa-Zag, Es-Semara, Boujdour, Oued Ed-Dahab et Aousserd ont été averties qu'elles devaient se préparer à des conditions étouffantes.
Malgré les précipitations qui ont provoqué des inondations dans certaines régions du nord du Maroc en mars, le Maroc est toujours confronté à de longues périodes de sécheresse, qui ont eu un impact sur les ressources en eau et sur l'agriculture, qui dépend de la pluie.
Impact économique
Le mois dernier, le ministre de l'agriculture, Mohamed Sadiki, a révélé que le volume des précipitations restait inférieur de 27 % à la moyenne des 30 dernières années.
Le déficit pluviométrique a également poussé les producteurs de céréales à revoir à la baisse leurs estimations de rendement.
Les céréales étant à la base du régime alimentaire marocain, les sécheresses se traduisent par une dépendance excessive à l'égard des importations, ce qui affecte la balance du commerce extérieur du pays.
Le nord de l'Afrique a été sévèrement touché par des années de sécheresse, et la Tunisie, voisine du Maroc, est également confrontée à une sécheresse de cinq ans.
Le coût de l'eau potable en Tunisie a augmenté de 16 %, selon le journal officiel de l'eau du pays.