L'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan) et le Collège de défense du G5 Sahel ont signé, vendredi 23 juin à Nouakchott, un accord de coopération, a rapporté l'Agence officielle mauritanienne d'information (AMI).
Le média officiel a précisé que l’accord avait été signé, entre le général Brahim Vall Ould Cheibani directeur général du Collège de défense du G5 Sahel et le général de corps d’armée Olivier Rittimann, directeur général du Collège de défense de l’Otan,
Cet accord de coopération, affirme-t-il, vise à booster les relations de coopération existantes entre les deux Collèges, sans donner plus de détails.
Il est intervenu à la fin des travaux de la deuxième session du séminaire organisé par les Collèges du G5 Sahel et de l’Otan débuté mercredi dernier à Nouakchott au cours duquel ont participé des hauts gradés, des ambassadeurs et de cadres supérieurs du G5 Sahel, aux côtés de certains pays arabes et africains.
« Le général Brahim Vall Ould Cheibani a indiqué que le forum aura des résultats positifs au niveau des relations militaires et de sécurité entre l’Otan et le G5 Sahel, mais aussi, au niveau de toute l’Afrique », a souligné l'AMI.
Pour sa part, le général de corps d’armée Olivier Rittimann, directeur du Collège de défense de l’Otan, s’est dit satisfait du succès de ce deuxième forum du genre entre le Collège de défense du G5 Sahel et le Collège de défense de l’Otan avant de souligner que le efforts concertés de tous, en vue de développer les relations de coopération entre les deux Collèges ont permis d’atteindre des résultats importants qui permettront de relever les défis communs, tout en consolidant les relations de coopération entre les deux parties.
Lors de l'ouverture des travaux, le ministre mauritanien de la Défense, Hanana Ould Sidi, avait affirmé que l’organisation de cette manifestation témoignait du renforcement de la coopération entre l’Otan et le G5 Sahel, impulsée et soutenue par le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani depuis sa visite à l’Otan en janvier 2021.
Le Mali n'avait pas pris part à cette rencontre, puisque le pays avait décidé, en mai 2022, de se retirer de tous les organes et instances du G5 Sahel, y compris de la force conjointe, évoquant les "manœuvres d'un Etat extrarégional visant désespérément à isoler le Mali".
Pour rappel, la force conjointe du G5 Sahel fut créée en février 2014 par le Burkina Faso, le Mali (retiré en mai 2022), la Mauritanie, le Niger et le Tchad, avec pour objet principal de garantir des conditions de développement et de sécurité dans l’espace des pays membres.
"Le G5 Sahel n'a jamais bien fonctionné", selon le président nigérien Mohamed Bazoum, qui s'exprimait lors d'une interview exclusive à Anadolu.