Dans un communiqué publié lundi 27 mars 2023, le gouvernement du Burkina Faso dit «avoir découvert avec sidération avec sidération un article à charge intitule “Au Burkina Faso, une video d’enfants executés tournée dans un camp militaire» le même jour.
Ouagadougou dénonce des accusations, visant à jeter le discredit sur l’armée burkinabè, faites sur «la base d’interpétations orientées, de raisonnements approximatifs et de simulation douteuses».
Dans son article publié lundi, «Libération» assure avoir reconstitué les circonstances dans lesquelles a été tournée une vidéo macabre, reçue le 14 février 2023, montrant des enfants et des adolescents assassinés à Ouahigouya, dans le nord du Burkina Faso. Selon le media, au moins un soldat participe à la tuerie.
Sur son site internet, Libération assure avoir «reconstitué les circonstances dans lesquelles a été tournée une vidéo macabre, reçue le 14 février 2023, montrant des enfants et des adolescents assassinés à Ouahigouya, dans le nord du Burkina Faso». Selon le media, au moins un soldat participe à la tuerie.
«Sept corps d’enfants et d’adolescents gisent à ses pieds, leurs mains liées dans le dos. Le film macabre dure une minute et vingt-trois secondes. Il s’attarde sur les cadavres allongés dans la poussière», ajoute le quotidian français.
«On attend : celui qui va bouger seulement, on le tue, commente en français l’homme qui tient le téléphone portable. Lui là, on le tape, il ne veut même pas mourir. Taper ne le tue pas, oh !», détaille le media.
Le gouvernement pointe “un manque de professionnalisme des journalistes” du media français, estimant que «le minimum de prudence auraient recommandé de nuance ces affirmations dans la mesure où, souligne –t-il, certains groupe terrorists, dans un esprit perfide, utlisent des uniformes des Froces Armées Nationales pour attaquer des populations civiles».
«Le gouvernement condamne fermement des manipulations déguisées en journalisme pour ternir l’image du pays des Hommes intègres», peut-on lire dans le document.