Cette dernière estimation marque une augmentation de 20 % - équivalant à un demi-million de réfugiés - par rapport à 2024, en raison de la prolongation des situations de déplacement massif, de l’émergence de nouveaux conflits et des impacts du changement climatique, précise l’ONU dans un communiqué publié mercredi.
Pour la neuvième année consécutive, les Syriens déplacés continuent d’avoir les besoins les plus importants en matière de réinstallation, avec près d’un million (933.000) de réfugiés qui devraient avoir besoin d’un soutien dans le cadre de ce programme.
Viennent ensuite les réfugiés d’Afghanistan (558.000), du Soudan du Sud (242.000), les Rohingyas du Myanmar (226.000), du Soudan (172.000) et de la République démocratique du Congo (158.000), souligne la même source.
Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), les besoins en matière de réinstallation ont également fortement augmenté dans les Amériques, en raison "des niveaux sans précédent" de déplacement dans la région.
Plus globalement, l’augmentation des besoins de réinstallation survient également dans un contexte économique difficile à l’échelle mondiale, qui se traduit par une hausse du coût de la vie et une diminution de l’aide humanitaire.
"La montée de la xénophobie et de la discrimination expose également les réfugiés à des risques accrus d’expulsion, de violence, d’exploitation et d’autres violations des droits de l’homme, tandis que l’impact du changement climatique et des catastrophes environnementales exacerbe également les vulnérabilités préexistantes des réfugiés", a souligné le HCR.