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Confusion à Conakry ce samedi matin. Des tirs nourris d'armes automatiques ont été entendus dans le centre de la capitale guinéenne, où les accès sont bloqués par les forces de sécurité, ont indiqué de nombreux témoins et la presse locale.

Ce centre-ville abrite les sièges de la Présidence de la République, du gouvernement, des institutions républicaines, le QG de l’armée.

Selon la presse locale, dont Guineenews, ces tirs seraient consécutifs à l’évasion de trois éléments clé dans le procès en cours sur le massacre du 28 septembre 2009. Il s’agirait du capitaine Moussa Dadis Camara, des colonels Claude Pivi et Moussa Tiégboro. Une information qui serait confirmée par des sources judiciaires.

"Il y a des tirs d'armes automatiques et de guerre dans le quartier politico-administratif de Kaloum", a dit un habitant du secteur sous le couvert de l'anonymat pour sa sécurité.

"Le centre-ville est bloqué depuis l'aube, pas d'entrée ni de sortie", a pour sa part confié un commerçant, également sous le couvert de l'anonymat.

"On voulait aller au port où je travaille, mais nous avons été empêchés (de passer) à l'entrée de la presqu'île de Kaloum où des blindés ont été déployés", a-t-il ajouté.

En septembre 2021, le colonel Mamady Doumbouya, a renversé le président civil Alpha Condé par les armes. Le coup d'État du 5 septembre 2021 est l'un des nombreux putschs et tentatives de putsch qui ont secoué l'Afrique de l'Ouest depuis 2020.

Guineenews, souligne que ces coups de feu interviennent également au lendemain des avancements en grades accordés aux éléments des forces de défense et de sécurité.

TRT Afrika et agences