Le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, a affirmé qu’il s’agissait bel et bien d’une tentative de coup d'État, pointant du doigt l’opposition. Photo : AA

Voici quelques faits saillants de l'actualité africaine cette semaine, sélectionnés pour vous par l'équipe d'Anadolu.

Guinée-Bissau

Le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, a réagi pour le premier fois, mercredi, depuis les troubles enregistrés dans le pays dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre.

S’exprimant sur la chaîne France 24, il a affirmé qu’il s’agissait bel et bien d’une tentative de coup d'État, pointant du doigt l’opposition, majoritaire au parlement, d'être derrière cette tentative de putsch.

Il a, toutefois, tenu à assurer que les choses étaient rentrées dans l'ordre. Umaro Sissoko Embalo a également annoncé que 75 personnes ont été arrêtées et emprisonnées depuis le 30 novembre.

Mauritanie

En Mauritanie, la Cour criminelle chargée des crimes de corruption a condamné, lundi, à cinq ans de prison ferme l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, jugé depuis janvier 2023 pour plusieurs délits financiers.

L’ex-président mauritanien et dix de ses collaborateurs étaient jugés dans le cadre de l’affaire dite du ‘’dossier de la décennie’’, en allusion aux dix années que Mohamed Ould Abdel Aziz a passées au pouvoir (2009-2019).

Le 24 octobre dernier, le procureur avait requis une peine de 20 ans de réclusion contre Mohamed Ould Abdel Aziz.

Son jugement et celui des autres personnes accusées dans l’affaire sont susceptibles d'appel.

Nigeria

Au moins 85 personnes ont perdu la vie à la suite du bombardement accidentel effectué dimanche dans un village de l'État de Kaduna par l'armée de l'air nigériane.

Le chef d'état-major de l'armée nigériane, lors d’une visité effectué mardi dans le village bombardé, a présenté ses excuses aux populations et leur a promis de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent lors des opérations militaires dans le pays.

Cet incident rappelle un autre événement survenu le 17 janvier 2017, lorsqu’un avion de l'armée de l'air nigériane avait accidentellement bombardé un camp de personnes déplacées dans l'État de Borno, dans le nord-est du pays.

Mali / Niger

Les gouvernements malien et nigérien ont annoncé, mardi, dans un communiqué conjoint dénoncer les conventions visant à la non-double imposition avec la France. Ces conventions seront donc annulées "dans un délai de trois mois", selon la même source.

La convention entre la France et le Mali, signée en 1972, vise à "éviter les doubles impositions et à établir des règles d’assistance réciproque en matière d’impôts sur le revenu, d’impôts sur les successions, de droits d’enregistrement et de droits de timbres". Pareil pour celle conclue entre la France et le Niger, signée en 1965, qui vise également à "éliminer les doubles impositions et à établir des règles d’assistance mutuelle administrative en matière fiscale".

En août dernier, le Burkina Faso, avait à son tour mis fin à la convention de non double imposition signée avec la France en 1965.

AA