Des hommes armés ont tué sept soldats béninois lors d'une attaque dans le parc national de la Pendjari, dans le nord du pays, ont indiqué mercredi une source de l'armée et une source de sécurité à l’AFP.
Les sources n'ont pas identifié les hommes armés, mais l'attaque de mardi est la dernière en date dans une zone frontalière où le Bénin est confronté à des débordements croissants des conflits terroristes au Sahel et où des bandes criminelles et des contrebandiers opèrent également.
« L'information concernant la perte de sept de nos compatriotes est confirmée », a déclaré une source militaire interrogée sur l'attaque.
Une autre source de sécurité a également confirmé l'attaque.
Aucun groupe n'a immédiatement revendiqué l'attaque et l'armée n'a pas encore fait de commentaire officiel.
Le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d'Ivoire, pays du golfe de Guinée situés en Afrique de l'Ouest, sont tous préparés à faire face aux retombées des conflits terroristes qui se multiplient dans la région du Sahel, de l'autre côté de leurs frontières septentrionales.
Le Bénin est limitrophe du Burkina Faso et du Niger, où des terroristes liés à Al-Qaida et à Daesh se font la guerre.
Les autorités béninoises ont envoyé 3 000 soldats pour renforcer la frontière.
Le gouvernement béninois commente rarement la violence à ses frontières, mais les responsables ont reconnu que depuis 2021, ils ont vu une vingtaine d'incursions.