La campagne électorale pour l'élection présidentielle mauritanienne s'est achevée jeudi soir, ouvrant une période de silence électoral à partir de vendredi à l'aube.
S'adressant à des milliers de partisans dans la capitale Nouakchott, le président sortant Mohamed Ould Ghazouani, qui brigue un second mandat présidentiel, a souligné que la sécurité serait son principal objectif s'il était réélu.
Lors du meeting de clôture de sa campagne, il a déclaré : "Notre armée est tout à fait capable d'assurer la sécurité du pays : "Notre armée est tout à fait capable d'assurer votre sécurité et de sauvegarder notre territoire national".
Il a souligné que les Mauritaniens, qu'ils vivent dans les zones urbaines ou rurales, sont profondément préoccupés par la sécurité, ce qui est influencé par leur connaissance de la situation régionale du pays, en particulier dans la région turbulente du Sahel en Afrique.
Pendant ce temps, le candidat du Rassemblement national pour la réforme et le développement et chef de file de l'opposition, Hamadi Sidi Mokhtar, a mis en garde contre tout risque de fraude électorale.
Lors du meeting de clôture de sa campagne à Nouakchott, Mokhtar a exhorté les partisans de son parti à protéger leurs votes et à "contrecarrer toute tentative de fraude électorale".
Il a également critiqué le harcèlement dont l'opposition aurait fait l'objet au cours de la campagne électorale.
Biram Dah Abeid, militant des droits de l'homme et candidat de l'opposition, a promis à une foule de partisans dans la ville de Nouadhibou, au nord du pays, que s'il était élu, il donnerait la priorité à la lutte contre la corruption et à la création d'opportunités d'emploi pour les jeunes.
Sont aussi en lice pour les élections présidentielles le député de l'opposition El-Aid Ould Mohamedan, le médecin de l'opposition Outouma Soumare, l'homme politique Mamadou Boukari et l'inspecteur des finances Mohamed Lamine Mourteji El Wafi.
Samedi matin, environ 1,9 million d'électeurs mauritaniens sont appelés à voter pour élire un nouveau président ou réélire le président actuel, Mohamed Ould Ghazouani. Si un second tour est nécessaire, il aura lieu le 13 juillet.