Le président de transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Photo : Présidence Faso

Le limogeage le 4 octobre du chef d’Etat-major de la gendarmerie burkinabé le lieutenant-colonel Evrard Somda peut traduire le malaise qui traverse actuellement la hiérarchie des forces de défense et de sécurité du pays.

À côté de cet officier supérieur, sept autres haut gradés sont en disgrâce auprès du président de transition qui les a aussitôt limogés. Ils appartiennent aux principaux corps d’élite de l’armée burkinabé.

La gendarmerie est mis à l’indexe avec les suspensions du lieutenant-colonel Cheick Hamza Ouattara qui dirigeait la légion spéciale de la gendarmerie nationale et du capitaine Christophe Maiga, commandant adjoint de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale.

Le commandant des opérations spéciales, Abdoul Aziz Aouoba est suspendu de ses fonctions, tout comme le lieutenant-colonel Boubacar Keita qui dirigeait l'Institut supérieur d’études et de protection civile.

Ces cadres de l’armée burkinabe ont été du reste interpellé depuis le 27 septembre dernier dans le cadre de la tentative de coup d’Etat que les dirigeants disent avoir déjoué.

Ajoutons que trois autres officiers sont activement recherchés. Ils appartiennent à la gendarmerie nationale et a l’Agence nationale de renseignement.

Au total, les unités les plus impactées par ces mesures disciplinaires du capitaine Traore sont la gendarmerie nationale et les forces spéciales burkinabé. Une épine pour le gouvernement de transition qui, outre la lutte contre les terroristes qui occupent 40 % du territoire, doit aussi se préoccuper de sa survie.

TRT Afrika et agences