C'est un total de 11 millions de cas de paludisme qui ont été enregistrés au Burkina Faso avec plus de 4 000 cas décès, parmi lesquels ceux de 2 925 enfants de moins de 5 ans.
Ce rapport a été présenté jeudi, lors d’un point de presse, Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, ministre burkinabè de la Santé.
Robert Lucien Jean-Claude Kargougou a affirmé qu' ''afin de protéger les populations du paludisme, l’État burkinabè, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, met en œuvre plusieurs interventions que comprennent, la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (Milda), la Chimio prévention du Paludisme Saisonnier (CPS), le traitement préventif intermittent du paludisme chez la femme enceinte, la vaccination et la lutte anti-larvaire.''
C'est un total de 11 millions de cas de paludisme qui ont été enregistrés au Burkina Faso avec plus de 4 000 cas décès, parmi lesquels ceux de 2 925 enfants de moins de 5 ans.
Ce rapport a été présenté jeudi, lors d’un point de presse, Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, ministre burkinabè de la Santé.
Robert Lucien Jean-Claude Kargougou a affirmé qu' ''afin de protéger les populations du paludisme, l’État burkinabè, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, met en œuvre plusieurs interventions que comprennent, la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (Milda), la Chimio prévention du Paludisme Saisonnier (CPS), le traitement préventif intermittent du paludisme chez la femme enceinte, la vaccination et la lutte anti-larvaire.''
S'agissant des actions menées cette année pour lutter contre la malaria, le ministre burkinabè de la Santé a soutenu que près de 5 millions d’enfants ont été touchés par les campagnes de prévention du paludisme.
En ce qui concerne la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (Milda), elle se fait tous les trois ans. Et la dernière campagne, qui a eu lieu en 2022, a permis la distribution de plus de 14 millions de Milda selon le ministre burkinabè de la Santé burkinabé.
En plus des actions déjà citées, l'Unité de Recherche Clinique de Nanoro de l'Institut de Recherche en Sciences de la Santé du Burkina Faso a annoncé lundi que le vaccin antipaludique R21/Matrix-M™ qu’elle a développé avec ses partenaires de l’Université d’Oxford, a été homologué pour une utilisation au Burkina Faso par l'Agence Nationale de la Régulation Pharmaceutique (ANRP) du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique.
Cela fait suite aux premiers résultats de cette même phase II publiés en 2021 où ils avaient démontré que le vaccin avait une forte efficacité de 77%, selon le communiqué Unité de Recherche Clinique de Nanoro de l'Institut de Recherche en Sciences de la Santé du Burkina.
Le communiqué indique que le vaccin a été approuvé pour une utilisation chez les enfants âgés de 5 à 36 mois, le groupe d'âge le plus à risque de décès par paludisme.
Le Burkina Faso est le troisième pays d'Afrique, après le Ghana et le Nigeria, à homologuer l’utilisation de ce vaccin, qui sera produit et commercialisé par l’Institut de Sérum d’Inde (Serum Institute of India – SII).