Des militaires bourkinabès en action/ Photo:AA 

Trois militaires burkinabès ont été mis en examen et placés en détention préventive pour '' complot contre la sûreté de l’Etat '', a rapporté, vendredi, l’agence de presse officielle burkinabèe AIB, qui cite le parquet militaire.

Par voie de communiqué, le parquet militaire a fait savoir que fin août 2023, des faits lui ont été rapportés selon lesquels ''des militaires et anciens militaires, en intelligence, procéderaient à l’identification de points sensibles et des domiciles, dont celui du Président de Transition et de certaines autorités civiles et militaires, en vue de déstabiliser la conduite de la Transition ''.

À la suite de cette dénonciation, le parquet militaire a chargé la Section de recherches de la Gendarmerie de Ouagadougou de diligenter une enquête circonstanciée et d’interpeller les présumés auteurs et complices.

'' A ce jour, trois militaires en cause ont été interpellés et présentés à un juge d’instruction qui les a mis en examen et placés en détention préventive pour des faits de complot militaire, violation de consignes, complot contre la sûreté de l’État, association de malfaiteurs et mise en danger de la vie d’autrui '', souligne le parquet militaire dans son communiqué.

L’identité et le grade des trois militaires concernés ont été rendus public par le parquet militaire. Il s’agit de l’adjudant Kaboré Windinmalégdé, du sergent-chef Ramde Brice Ismaël et l’ex-caporal Dah Sami, qui ont '' reconnu sans ambages les faits ''.

'' Les investigations se poursuivent en vue d’établir toutes les implications éventuelles et d’en tirer toutes les conséquences de droit '', ajoute le communiqué.

Le capitaine Ibrahim Traoré, a pris le pouvoir au Burkina Faso le 30 septembre 2022 à la faveur d’un coup d’État, devenant à 35 ans le plus jeune chef d’État (de facto) du monde.

AA