Oumar Traore, chef d'état-major du colonel Assimi Goita, le président de transition, fait partie des nombreuses personnes qui ont trouvé la mort dans une embuscade tendue mardi près de la frontière mauritanienne, selon un communiqué de la présidence malienne.
M. Traoré faisait partie d'une équipe qui accompagnait des ingénieurs chargés de repérer des sites de forage d'eau et qui a été attaquée à quelque 400 kilomètres au nord de la capitale Bamako.
La présidence a indiqué que trois autres personnes avaient également trouvé la mort.
Vendredi, le Jama'at Nasr al-Islam wal Muslimin (JNIM) a revendiqué l'attaque, affirmant avoir tué M. Traore et deux membres de l'armée, selon une déclaration rapportée par SITE, qui surveille les sites web djihadistes.
Le groupe a également affirmé avoir pris deux otages.
Dans la même déclaration, le JNIM a affirmé avoir mené une attaque distincte mercredi qui a tué sept soldats dans une embuscade entre Sokolo et Farabougou, dans le centre du Mali.
Il a indiqué que trois de ses propres combattants avaient également été tués dans l'attaque, selon le rapport de SITE.
L'armée malienne n'a pas confirmé l'incident.
Le Mali est aux prises avec une crise sécuritaire et politique depuis que des insurrections terroristes et séparatistes ont éclaté dans le nord en 2012.
Les terroristes affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique ont depuis intensifié leurs opérations dans le centre du Mali et dans les pays voisins, le Niger et le Burkina Faso.
Des milliers de civils, de policiers et de militaires ont été tués dans toute la région, et plus de deux millions de personnes ont fui leur domicile.