Dans un communiqué, le ministère a annoncé "la dénonciation par l'Etat du Niger de l'accord entre la République du Niger et l'Union européenne relatif au statut de la mission PSDC (Politique de sécurité et défense commune)" de l'UE "au Niger (EUCAP Sahel Niger)", une mission civile.
Cette mission basée à Niamey dit compter 120 Européens et soutenir "les forces de sécurité intérieure, les autorités nigériennes ainsi que les acteurs non-gouvernementaux".
Le ministère a également déclaré le "retrait par l'Etat du Niger du consentement accordé pour le déploiement d'une mission de partenariat militaire de l'UE" au Niger nommée "EUMPM".
Cette mission a été lancée en février "à la demande des autorités nigériennes", pour "soutenir le pays dans sa lutte contre les groupes armés terroristes", selon le site du Conseil de l'UE.
Le Niger est en proie à des violences terroristes dans son ouest et son sud-est.
Le gouvernement nigérien écrit également qu'il "décide du retrait des privilèges et immunités accordées" dans le cadre de cette mission, sans précisions.
Depuis le renversement du président Mohamed Bazoum le 26 juillet par un coup d'Etat, les militaires au pouvoir rompent les liens avec certains partenaires occidentaux du pays.
Le régime a obtenu le départ des forces françaises - en cours jusqu'à fin décembre - et cherche de nouveaux alliés.
Lundi, une délégation russe conduite par le vice-ministre de la Défense est arrivée à Niamey pour échanger avec les autorités militaires.