Lundi, les médias américains ont rapporté que des soldats américains ont été blessés à la suite d'une attaque de missile contre la base américaine Ain al-Assad, en Irak. / Photo: AFP

Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a annoncé que son pays "ne tolérera pas" les attaques contre ses forces au Moyen-Orient.

C’est ce qui ressort d’une conférence de presse conjointe tenue mardi entre Austin et le secrétaire d’État Antony Blinken, après leur rencontre avec leurs homologues australiens dans la ville américaine d’Annapolis.

Il a expliqué que son pays suit de près les derniers développements au Moyen-Orient, réaffirmant la volonté de Washington "d'assurer la sécurité à la fois d'Israël et des soldats américains".

Rappelant les attaques et la blessure de certains soldats américains lors d'un raid contre la base d'Ain al-Asad en Irak, Austin a déclaré : "Il ne fait aucun doute que les États-Unis ne toléreront pas d'attaques contre nos soldats servant dans la région".

Il a noté qu'"une milice chiite soutenue par l'Iran était à l'origine de l'attaque de la base", mais n'a pas mentionné de groupe spécifique "car l'enquête se poursuit". Et d'ajouter "avoir envoyé des forces supplémentaires pour assurer la sécurité d'Israël et des soldats américains dans la région, et renforcé leurs capacités en matière de défense antimissile balistique et de défense aérienne".

Austin a également rappelé qu'une diminution des tensions dans la région serait dans l'intérêt de tous les pays et qu'ils déployaient des efforts dans ce sens.

"Si un accord de cessez-le-feu était conclu à Gaza et que les prisonniers étaient libérés, les tensions dans la région diminueraient", a-t-il lancé.

Lundi, les médias américains ont rapporté que des soldats américains ont été blessés à la suite d'une attaque de missile contre la base américaine Ain al-Assad, en Irak.

Mercredi dernier, le Hamas et l'Iran ont annoncé l'assassinat de Haniyeh à sa résidence de Téhéran, au lendemain de sa participation à la cérémonie d'investiture du président iranien Massoud Pezeshkian.

La guerre de Gaza a fait plus de 131 000 victimes entre morts et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, ainsi que des destructions massives et une famine qui a coûté la vie à des enfants et à des personnes âgées, selon les données palestiniennes et onusiennes.

Tel Aviv poursuit la guerre, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU visant à l'arrêter immédiatement, ainsi que les ordres de la Cour internationale de Justice de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.

AA