L'ancien pensionnaire de la Maison Blanche a été touché à l'oreille droite. Le tireur présumé et un spectateur ont été tués, deux autres sont grièvement blessés.
Rapidement après cette attaque, des dirigeants du monde entier se sont dressés contre la violence politique et ont envoyé leur soutien aux victimes.
EuropeLe chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a condamné l'attaque.
"Une fois encore, nous sommes témoins d'actes de violence inacceptables contre des représentants politiques".
Le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer s'est dit "consterné".
"La violence politique sous quelque forme que ce soit n'a pas sa place dans nos sociétés et mes pensées vont à toutes les victimes de cette attaque".
Son homologue hongrois Viktor Orban a envoyé "pensées et prières" à Donald Trump "en ces heures sombres".
La Première ministre italienne Giorgia Meloni a indiqué "suivre avec appréhension" la situation en Pennsylvanie et souhaité un prompt rétablissement à l'ex-président américain, espérant que "le dialogue et la responsabilité puissent prévaloir sur la haine et la violence" en cette période électorale aux Etats-Unis.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également fait part de sa "consternation" et souhaité un "prompt rétablissement" à Donald Trump.
"Une telle violence n'a pas de justification et aucune place dans ce monde. La violence ne doit jamais prévaloir".
Amériques"Tout le monde doit condamner" ces tirs, a déclaré le président américain Joe Biden, qui a parlé dans la soirée avec son rival à l'élection présidentielle de novembre.
Le président argentin Javier Milei a de son côté blâmé la "gauche internationale" et son "idéologie néfaste".
"Craignant de perdre les élections, ils recourent au terrorisme pour imposer leur programme rétrograde et autoritaire", a-t-il affirmé.
Le dirigeant brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a de son côté appelé les défenseurs de la démocratie et du dialogue politique à "condamner fermement" l'attaque contre Donald Trump.
Le gouvernement du Costa Rica a dénoncé un "acte inacceptable".
"En tant que leaders de la démocratie et de la paix, nous condamnons toutes les formes de violence".
Le président chilien Gabriel Boric a lui aussi condamné les tirs.
"La violence est une menace contre les démocraties et elle fragilise le vivre-ensemble. Nous devons tous la rejeter".
"Malgré nos profondes divergences idéologiques et politiques, la violence, d'où qu'elle vienne, doit toujours être rejetée par tout le monde", a souligné le président bolivien Luis Arce.
AsieLe Premier ministre japonais Fumio Kishida a appelé à "rester fermes face à toute forme de violence qui défie la démocratie", souhaitant lui aussi un "prompt rétablissement" à Donald Trump.
Son homologue indien Narendra Modi s'est dit "très inquiet".
"Je condamne fermement cet incident. La violence n'a pas sa place en politique et dans les démocraties. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement".
Quant au Premier ministre australien Anthony Albanese, il a qualifié de "préoccupante" cette attaque, exprimant son soulagement de savoir M. Trump sain et sauf.
"Il n'y a pas de place pour la violence dans le processus démocratique".
Des propos auxquels le Premier ministre néo-zélandais voisin, Chris Luxon, a fait écho. "Aucun pays ne devrait faire face à une telle violence politique".
Le président taïwanais Lai Ching-te a adressé ses "sincères condoléances" aux victimes, estimant à son tour que "la violence politique sous toutes ses formes (n'était) jamais acceptable dans nos démocraties".
Moyen-OrientLe Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a écrit que lui-même et son épouse Sara étaient "choqués par l'apparente attaque contre le président Trump".
"Nous prions pour sa sécurité et son prompt rétablissement".