Le porte-parole du parti AK (parti justice et développement) en Turquie, Omer Celik, a critiqué l’interdiction des rassemblements en soutien aux Palestiniens dans plusieurs pays européens.
"Il est inacceptable que des gouvernements occidentaux répriment les manifestations de soutien à la Palestine et criminalisent le soutien au peuple palestinien", s’est indigné M. Celik dans un post sur son compte sur la plateforme X, affirmant que les actions des forces de sécurité israéliennes contre la population de Gaza sont "contraires à toutes les valeurs humanitaires, aux droits de l'homme et au droit international".
"Ceux qui tentent d'interdire les manifestations au nom de la conscience et de la vitalité de l'humanité pratiquent le fascisme", a indiqué Celik qui a défendu le droit des citoyens du monde entier de réagir à cette situation.
La répression des manifestations de soutien à la Palestine dans la rue et dans les universités de nombreux pays occidentaux est "une tentative de certains de couvrir leurs propres crimes", selon le porte-parole. "Ceux qui abordent la mort d'enfants avec une justice sélective n'ont pas de mot à dire sur la justice", a-t-il conclu.
Plusieurs pays européens dont la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont interdit la semaine dernière des rassemblements en soutien aux Palestiniens attaqués par les frappes israéliennes.
Au moins un million d'habitants de Gaza ont été contraints de fuir leurs maisons en une semaine, a fait savoir dimanche l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Selon le ministère palestinien de la Santé, au moins 2 750 Palestiniens ont été tués et près de 10 000 autres blessés dans les attaques israéliennes contre l'enclave depuis le 7 octobre.
La Bande de Gaza, qui compte 2,2 millions d'habitants, est soumise à un blocus depuis 2006.