Le président vénézuélien Nicolas Maduro a critiqué l'application du droit international à Gaza.
C'est ce qui ressort vendredi des déclarations à la presse à Saint-Vincent-et-les Grenadines, en marge de sa participation au sommet du Groupe des États d'Amérique latine et des Caraïbes.
"Nous discuterons du génocide en cours à Gaza avec les dirigeants", a déclaré Maduro, soulignant l'incapacité du droit international à mettre fin au "massacre et au génocide" à Gaza.
Il a ajouté : "Que fait le droit international face à ce massacre quotidien ? Pourquoi ne protège-t-il pas la population de Gaza ? On élève seulement la voix pour protéger les intérêts des États-Unis et de l'Europe".
Maduro a évoqué l’attaque israélienne contre les Palestiniens en attente d’aide humanitaire à Gaza et a demandé : "Pourquoi avez-vous tué ces gens qui demandaient de la nourriture ?"
Il a ajouté : "Alors que les civils palestiniens essayaient de recevoir une aide humanitaire, les soldats israéliens ont tué plus de 107 personnes. Comment appelle-t-on cela ? Est-ce le droit international ? Je me demande où est la justice internationale ? Alors quel est l'avantage du droit international ?"
D’autre part, le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les Grenadines, Ralph Gonsalves, dans son discours d’ouverture du Sommet de la CELAC, a condamné les attaques israéliennes contre les Palestiniens et a appelé à la création d’un État de Palestine "libre et indépendant".
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans l'enclave palestinienne, faisant des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaître devant la Cour internationale de Justice pour des crimes de "génocide".