"J'ai informé le président Lula qu'il est persona non grata en Israël jusqu’à ce qu'il s'excuse et retire ses propos", a déclaré M. Katz lors d'une visite au mémorial de la Shoah Yad Vashem à Jérusalem, où il avait convoqué l'ambassadeur brésilien en Israël après ces déclarations.
Le président brésilien a accusé dimanche Israël de commettre un "génocide" des Palestiniens dans la bande de Gaza, en comparant l'offensive israélienne à l'extermination des Juifs par les nazis.
"Ce qui se passe dans la bande de Gaza n'est pas une guerre, c'est un génocide", avait déclaré Lula à la presse depuis Addis Abeba, en Ethiopie, où il assistait à un sommet de l'Union africaine.
Ces déclarations font partie des plus virulentes jamais formulées sur la guerre en cours d’Israël contre par Lula, éminente voix du Sud dont le pays assure actuellement la présidence tournante du G20.
Le Hamas a de son côté salué dans ces propos "une description exacte de ce que (son) peuple subit" à Gaza et révèlent "l'énormité du crime" commis par Israël.
Les bombardements et l'offensive terrestre menés depuis par Israël à Gaza ont tué au moins 29.092 personnes, en majorité des femmes et enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza.