Le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar a mis en garde la communauté internationale contre un déplacement forcé des Palestiniens, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue luxembourgeois Jean Asselborn lundi.
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié par le ministère et relayé par l'agence Tunis Afrique Presse (TAP/officiel).
Le ministre a souligné, ''le devoir qui incombe à toutes les forces internationales actives, particulièrement l’Union européenne, d’assumer leurs responsabilités politiques et morales pour imposer un arrêt immédiat des attaques contre la Bande de Gaza'', a rapporté la TAP.
Nabil Ammar a par la même occasion, évoqué l’impératif de ''faire cesser la politique orchestrée d’assassinat des innocents parmi les enfants et nourrissons", dénonçant ''tout déplacement forcé du peuple palestinien''.
Le ministre tunisien est ainsi revenu, au cours de son entretien avec Asselborn, sur ''la nécessité d’assurer l’acheminement des aides urgentes'', vers la bande de Gaza.
La Tunisie connaît ces jours-ci une vague de solidarité avec le peuple palestinien caractérisée par plusieurs manifestations pro-palestiniennes dans tout le pays.
Pour la onzième journée consécutive, l'armée israélienne continue de bombarder les civils à Gaza, faisant des milliers de morts et de blessés, en plus de la destruction des tours et des bâtiments résidentiels, des propriétés publiques et privées et des infrastructures, provoquant des déplacements massifs de la population palestinienne.
À cela s'ajoute la suspension des approvisionnements en eau, en électricité et en nourriture, entre autres nécessités vitales dans la Bande de Gaza.
À l'aube du samedi 07 octobre, l'opération militaire "Déluge d'Al-Aqsa" a été lancée contre Israël par le Hamas en collaboration avec d'autres factions palestiniennes à Gaza, en réponse "aux attaques continues des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux de culte, et plus particulièrement contre la mosquée Al-Aqsa dans Jérusalem-Est occupée".