Au moins 36 personnes sont toujours portées disparues, a indiqué dimanche l'Agence nationale des catastrophes. / Photo: Reuters.

Le bilan s'est alourdi à au moins 100 morts aux Philippines après le passage de la tempête tropicale Trami, les secouristes tentant dimanche de retrouver plus de 30 personnes portées disparues à la suite des inondations provoquées par les crues torrentielles.

La tempête Trami s'est abattue sur l'île principale de Luçon à partir de jeudi, et a conduit au déplacement de près d'un demi-million d'habitants en raison des crues générées par les pluies torrentielles, qui ont ravagé des centaines de localités dans le nord des Philippines.

"Un bilan plus lourd est possible dans les jours à venir, car les sauveteurs peuvent désormais atteindre des endroits auparavant isolés", a déclaré Edgar Posadas, directeur du bureau de la protection civile.

La police de la région de Bicol, à l'ouest de Luçon, la plus durement touchée, a enregistré 38 décès, la plupart dus à la noyade.

Dans la province de Camarines Sur, qui fait partie de la région, "de nombreux habitants" étaient encore coincés dimanche sur les toits et aux étages supérieurs de leurs maisons, selon le directeur de la police régionale de Bicol, Andre Dizon.

À Batangas, à deux heures de route au sud de la capitale, le bilan s'élève à 55 morts, principalement attribués à des glissements de terrain, selon le chef de la police provinciale, Jacinto Malinao.

Dans la province de Cavite, entre Batangas et Manille, deux personnes ont été tuées par électrocution et noyade, selon la police.

La police, les garde-côtes et une équipe de plongeurs des Marines recherchent dimanche une famille de sept personnes au lac Taal, dans la province de Batangas.

Les Philippines sont régulièrement touchées par des tempêtes ou des typhons, faisant chaque année des dégâts et des dizaines de morts.

Mais, selon des experts, les tempêtes dans la région Asie-Pacifique se forment de plus en plus près des côtes, s'intensifient plus rapidement et durent plus longtemps sur la terre ferme en raison du changement climatique.

TRT Afrika et agences