La Jordanie a décidé, mardi, d'annuler le sommet quadripartite prévu mercredi entre le roi Abdallah II de Jordanie et les présidents américain, Joe Biden, égyptien, Abdelfattah El-Sissi, et palestinien, Mahmoud Abbas.
C'est ce qu'a déclaré le ministre jordanien des affaires étrangères, Ayman Al-Safadi, à la chaîne de télévision publique Al-Mamlaka, peu après que les forces israéliennes ont bombardé un hôpital dans la Bande de Gaza.
"La visite du président Biden et le sommet quadripartite qui devait se tenir à Amman n'auront pas lieu à ce stade", a déclaré Al-Safadi.
Et de préciser : "Après avoir consulté nos frères palestiniens et nos frères égyptiens, et après avoir discuté avec les États-Unis, nous avons décidé de ne pas organiser ce sommet".
Si ce sommet a lieu, a-t-il ajouté, "nous voulons qu'il débouche sur une seule et unique solution, à savoir l'arrêt de la guerre, la reconnaissance de l'humanité des Palestiniens et l'octroi de l'aide qu'ils méritent".
"Dans la mesure où cela s'avère irréalisable, nous avons décidé de ne pas tenir ce sommet, pour autant qu'il se tienne à un moment où il aura la possibilité d'arrêter la guerre, d'arrêter ces massacres, d'arrêter l'effusion de sang, et d'arrêter cette guerre et cette agression qui poussent toute la région vers l'abîme", a poursuivi Al-Safadi.
Le ministre jordanien des affaires étrangères a déclaré que Joe Biden ne se rendrait pas en Jordanie mercredi.
Amman devait accueillir un sommet quadripartite, mercredi, pour discuter des "dangereux" développements dans la Bande de Gaza.
Plus tôt dans la journée de mardi, Ashraf Al-Qudra, porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, a déclaré à Anadolu que "plus de 500 martyrs" avaient été tués lors d'un bombardement israélien visant l'hôpital Al-Ahli Baptiste dans la Bande de Gaza.