Face à une assemblée composée de journalistes et de sympathisants, Kémi Séba a voulu manifester son engagement inébranlable envers une Afrique indépendante. "Votre passeport, ce n’est pas un os que vous nous donnez comme si les Noirs étaient des chiens. Je suis un homme noir libre. Je suis un Africain libre. Je suis un Béninois libre", a-t-il affirmé en commettant l'acte symbolique en s'adressant "au gouvernement Macron".
Après avoir brûlé son passeport, il a ensuite interpellé directement les diasporas africaines et d'outre-mer, les appelant à l'unité et à la prise de conscience dans la lutte pour l'autodétermination et contre l'ingérence étrangère.
La conférence de presse organisée par le militant panafricaniste a bien pu se tenir en France samedi 16 mars, comme prévu initialement. Bien qu'un arrêté préfectoral ait initialement interdit cette réunion, la décision a été annulée par les autorités judiciaires administratives.
Ce militant franco-béninois du panafricanisme, fait face à une tentative de révocation de sa nationalité française. Le ministère de l'Intérieur lui reproche "une posture résolument anti-française". Samedi, il a réuni ses partisans et les médias pour s'exprimer à ce sujet.