Le dirigeant iranien Ali Khamenei dirige la prière funéraire du chef politique du Hamas, Ismail Haniyeh, assassiné à Téhéran (Iran) le 1er août 2024. Photo : AA

La cérémonie funéraire d'Ismail Haniyeh, le chef du bureau politique du groupe palestinien Hamas, a commencé tôt dans la journée de ce jeudi dans la capitale iranienne de Téhéran, avec la participation d'un grand nombre de personnes et d’officiels, dont le président iranien Masoud Pezeshkian, selon les médias locaux.

L'agence de presse iranienne Mehr a publié une courte vidéo de la cérémonie funéraire, à laquelle ont participé des personnalités de premier plan du Hamas.

Selon l'agence de presse officielle IRNA, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a dirigé les prières funéraires.

Le Hamas et l'Iran ont annoncé l'assassinat de Haniyeh lors d'une frappe aérienne israélienne visant sa résidence à Téhéran, mercredi matin, après qu'il ait assisté à l'investiture du président iranien Masoud Pezeshkian.

Bien qu'Israël soit resté silencieux sur la mort de Haniyeh, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fait allusion à l'implication de Tel Aviv dans son assassinat.

Israël, qui bafoue une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, fait face à la condamnation internationale dans le cadre de son offensive brutale qui se poursuit toujours contre Gaza, depuis l’attaque transfrontalière du groupe de résistance palestinien Hamas du 7 octobre 2023.

Au moins 39 445 Palestiniens ont été tués depuis cette date, principalement des femmes et des enfants, et plus de 91 000 autres personnes ont été blessées, selon les autorités médicales palestiniennes.

Près de 10 mois après le début de l’offensive israélienne, de vastes agglomérations de Gaza ne sont plus que ruines, au milieu d'un état de siège paralysant l’accès de la nourriture, de l'eau potable et des médicaments.

Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de justice, qui lui a ordonné de cesser immédiatement son opération militaire contre la ville de Rafah, dans le sud du pays, où plus d'un million de Palestiniens avaient cherché refuge pour fuir la guerre, avant le début de l’offensive contre la ville datant du 6 mai dernier.

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