Ce taureau se débat alors qu'on tente de le neutraliser, ce genre de scène met en les foules en liesse  / Image archives AFP

Le nombre de blessés enregistrés depuis le début des festivités a mis en alerte les services et structures sanitaires du pays.

La dernière course, qui a duré un peu plus de deux minutes, s'est soldée par "cinq transferts" à l'hôpital, mais aucun n'est dû à un coup de corne, a déclaré une porte-parole de l'hôpital universitaire de Navarre ce vendredi.

Parmi les blessés transportés à l'hôpital, deux ont un "pronostic péoccupant", a précisé la porte-parole. L'un "avec une contusion thoracique" et l'autre avec un "traumatisme crânien", a indiqué Marta Martín.

D'après la Croix-Rouge, un sixième coureur a été soigné à l'infirmerie des arènes de Pampelune.

Durant les festivités de la Saint-Firmin, qui ont lieu chaque année du 6 au 15 juillet, des centaines de coureurs téméraires, portant une chemise ou un t-shirt blanc et un foulard rouge, tentent chaque matin à 08 H 00 (heure locale), durant huit jours, de s'approcher le plus près possible de six taureaux de combat lors d'une course de 850 mètres dans les étroites rues pavées de la ville jusqu'aux arènes.

Immortalisées en 1926 par Ernest Hemingway dans son roman "Le soleil se lève aussi" ("The Sun Also Rises"), ces fêtes attirent des touristes venus du monde entier.

Les lâchers de taureaux ("encierros") y font chaque année des dizaines de blessés et parfois des morts.

Depuis 1911, début de la compilation des données, au moins 16 coureurs sont morts. Le dernier décès remonte à 2009 lorsqu'un taureau avait encorné un jeune Espagnol de 27 ans.

TRT Afrika et agences