Cette décision de justice porte à 4 le nombre d'inculpations pénales en moins de six mois pour Donald Trump, qui est par ailleurs déjà en campagne pour la primaire républicaine pour la présidentielle de 2024.
La procureure du comté de Fulton, Fani Willis, a inculpé les 19 prévenus en vertu d'une loi en vigueur en Géorgie sur la délinquance en bande organisée, utilisée notamment contre les gangs et prévoyant des peines de cinq à vingt ans de prison.
Fani Willis a annoncé lors d'une conférence de presse à Atlanta, la capitale de cet État du sud-est du pays, leur donner jusqu'au 25 août "pour se livrer volontairement" à la justice de Géorgie.
Dans sa réaction à cette décision de justice, Donald Trump fulmine contre une '' chasse aux sorcières continue ". Dans un message posté sur sa plateforme Truth Social, Trump a écrit : "Cela m'a l'air truqué''. ''Pourquoi n'ont-ils pas inculpé il y a deux ans et demi ? Parce qu'ils voulaient le faire en plein milieu de ma campagne politique", s'est interrogé le 45ᵉ président.
La procureure a indiqué vouloir juger les prévenus, parmi lesquels l'ancien chef de cabinet de Trump, Mark Meadows, et son avocat personnel Rudy Giuliani, lors d'un même procès "dans les six mois", en ajoutant que la date en serait fixée par le juge.
"L'acte d'accusation affirme qu'au lieu de se conformer au processus juridique de la Géorgie pour les contentieux électoraux, les prévenus se sont livrés à une entreprise criminelle en bande organisée pour inverser le résultat de l'élection en Géorgie", a souligné la procureure du comté de Fulton, Fani Willis.
"L'acte d'accusation affirme qu'au lieu de se conformer au processus juridique de la Géorgie pour les contentieux électoraux, les prévenus se sont livrés à une entreprise criminelle en bande organisée pour inverser le résultat de l'élection en Géorgie", a souligné Mme Willis.
Au total, 41 chefs d'accusation différents, dont "fausses déclarations et faux documents, usurpation de fonction publique, faux et usage de faux", pressions sur des témoins, une série de délits informatiques ou encore parjures, ont été retenus contre les 19 inculpés.
L'enquête a été déclenchée par un appel téléphonique en janvier 2021 de Donald Trump , dont l'enregistrement a été rendu public, dans lequel il demandait à un haut responsable local de "trouver" les quelque 12.000 bulletins de vote à son nom qui lui manquaient pour remporter cet État.