Déjà 44.000 cas de diarrhée signalés à Gaza, selon l’OMS / Photo: Reuters

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) fait état d’une éruption de cas de diarrhées à Gaza, avec plus de 40.000 cas de diarrhée et 70 cas d'infections respiratoires aiguës enregistrés dans l’enclave palestinienne.

"Nous sommes extrêmement préoccupés par la propagation de la maladie alors que la saison hivernale arrive", a déclaré Richard Peeperkorn, représentant de l'OMS pour la Cisjordanie et Gaza.

Le manque de carburant à Gaza a entraîné la fermeture des usines de dessalement, ce qui mène les habitants à boire de l'eau contaminée et augmente ainsi considérablement le risque d'infections bactériennes comme la diarrhée.

"Les habitants de Gaza ont un accès très limité à l’eau potable. En dernier recours, les gens consomment de l’eau saumâtre provenant de puits agricoles, ce qui suscite de vives inquiétudes quant à la propagation de maladies d’origine hydrique", a alerté l’agence onusienne.

Le ramassage de déchets n’est plus effectif à Gaza, ce qui crée un environnement propice au développement des insectes et des rongeurs qui peuvent faciliter la propagation des maladies, indique l'OMS.

Ces dernières vingt-quatre heures, 250.000 personnes ont été déplacées du nord de l’enclave de Gaza pour vivre dans des conditions précaires, dans les abris de l'URWA, l'Agence des Nations Unies chargée des réfugiés palestiniens.

La consommation d’eau par habitant a chuté à 3 litres par jour à Gaza. Avant le 7 octobre, elle était de 84 litres par habitant, alors que les besoins quotidiens d’eau par habitant à Gaza sont de 100 litres, souligne l’URWA.

TRT Afrika et agences