Lors de l'ouverture de la COP29, les Nations Unies ont mis en garde, les buts des Accords de Paris sont en péril. qui étaient de limiter le réchauffement à 1,5 degré celcius/ Photo: AFP (

Les travaux de la 29e conférence sur le climat de l'ONU se sont ouverts lundi en Azerbaïdjan avec pour principal enjeu de trouver un compromis sur l'aide financière aux pays les plus pauvres et vulnérables au changement climatique.

La COP29 se tient six jours après la réélection de Donald Trump aux Etats-Unis, un nouveau revers majeur auquel il faudra faire face. Le républicain climatosceptique a annoncé son intention de retirer à nouveau les États-Unis de l'Accord de Paris, un geste qu'il avait déjà accompli en 2017, avant que le pays ne réintègre l'accord en 2021 sous la présidence de Joe Biden.

Trump prévoit de freiner la transition énergétique et de relancer massivement la production d'énergies fossiles, ce qui menace de faire échouer l'objectif de limiter le réchauffement à +1,5°C. Cette évolution est d'autant plus préoccupante que les États-Unis est le deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre.

Cet éventuel retrait rend d'autant plus difficile d'atteindre un consensus à Bakou, d'ici la fin de la conférence le 22 novembre.

Quel soutien pour aider les pays pauvres à s'adapter au réchauffement ?

L’enjeu central sera de négocier le montant de l'aide financière des pays développés envers les pays en développement pour qu'ils se développent sans énergies fossiles et s'adaptent aux effets d'un climat plus extrême.

Aujourd'hui, les pays pauvres réclament de porter ce soutien de 116 milliards de dollars par an (à date de 2022), à des milliers de milliards annuels. .

Mais les Occidentaux jugent cet ordre de grandeur irréaliste pour leurs finances publiques.

Le président de la COP29, Moukhtar Babaïev, a évoqué des "centaines de milliards" dans son discours d'ouverture lundi, mais aucun négociateur n'a dévoilé ses cartes officiellement.

"Nous sommes sur le chemin de la ruine. Et il ne s'agit pas de problèmes futurs. Le changement climatique est déjà là", a souligné Babaïev, également ministre de l'Écologie de l'Azerbaidjan, importante puissance pétro-gazière.

"Nous devons maintenant démontrer que nous sommes prêts à atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Ce n'est pas chose aisée".

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