"La Turquie : Un partenaire dans l'aide humanitaire et le développement durable" / Photo: AA

L'appel du président turc Recep Tayyip Erdogan en faveur d'une réforme de l'ONU défile dans les rues de New York. La métropole américaine accueille des dirigeants et des diplomates du monde entier pour la 79e session de l'Assemblée générale de l'ONU.

Des slogans tels que "Au-delà de cinq : Construire un système mondial pour tous", "Un système mondial au-delà de cinq : Un avenir plus juste pour tous", "Une ONU réformée pour un monde plus juste", "La Turquie : Un partenaire dans l'aide humanitaire et le développement durable", "Pour un monde juste, ensemble à chaque étape" et "Construire des ponts d'humanité pour un avenir meilleur" ont été affichés sur des camions à écran numérique qui ont parcouru les rues de la ville.

La direction de la communication de la présidence turque a coordonné la projection de ces visuels soulignant les appels de la Turquie en faveur d'une réforme des Nations unies.

L'appel du président Erdogan en faveur d'une réforme de l'ONU défile dans les rues de New York.

La phrase "Le monde est plus grand que cinq" a été lancée par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, pour la première fois en 2013. Elle fait référence aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.

La Turquie soutient que le droit de veto dont disposent ces cinq pays nuit à l'efficacité des Nations unies.

Le système mondial perd sa crédibilité

Le Chef de l'Etat turc, arrivé aux États-Unis samedi, s'adressera mardi à la 79e session de l'Assemblée générale des Nations unies.

Lors d'un événement organisé par le Comité directeur national turco-américain (TASC) à New York, le président Erdogan a déclaré que le génocide perpétré par Israël sur les terres palestiniennes, en particulier dans la bande de Gaza, menace la paix dans la région.

"Les institutions et organisations mondiales n'ont pris aucune mesure efficace pour mettre fin à l'oppression à Gaza ou empêcher le massacre israélien", a-t-il regretté.

Il a soutenu que le système mondial a commencé à perdre toute son "efficacité et sa crédibilité", estimant que les institutions dont le devoir est d'assurer la paix et la sécurité sont "clairement dans un état d'effondrement moral".

AA