Le ministère turc de l'Energie et des Ressources naturelles a réfuté les allégations selon lesquelles des cargaisons de pétrole auraient été expédiées vers Israël depuis le terminal Ceyhan energy, situé dans le sud-est du pays.
Le ministère a déclaré dimanche dans un communiqué qu'"aucune livraison n'a eu lieu vers Israël".
L’entreprise BOTAS International, qui gère les opérations de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) en Turquie dans le cadre d'un accord international avec l'Azerbaïdjan et la Géorgie, n'a "aucune autorité ni implication dans l'achat ou la vente de pétrole", a souligné le ministère.
"Les entreprises qui transportent du pétrole par l'oléoduc BTC pour l'exporter vers les marchés mondiaux à partir du terminal Haydar Aliyev ont respecté la récente décision de la Turquie de ne pas s'engager dans le commerce avec Israël", a indiqué la même source.
Processus de vérification
En mai, Ankara a cessé tous ses échanges commerciaux avec Israël, qui représentaient quelque 9,5 milliards de dollars par an, en réaction à la guerre israélienne contre Gaza.
Le gouvernement turc a même pris des mesures pour empêcher les entreprises d'abuser des accords commerciaux avec la Palestine, en détournant vers Israël des marchandises qui ont été estampillés comme destinées aux territoires palestiniens. Pour mettre fin à cette pratique, Ankara a mis en place un processus de vérification en trois étapes.
Le ministère palestinien de l'Economie doit d'abord autoriser les factures pro forma soumises par les entreprises souhaitant importer des marchandises turques avant de transettre la facture ainsi autorisée au ministère turc du Commerce. La transaction est ensuite validée par les associations d'exportateurs en Turquie.