Le groupe terroriste PKK/YPG ne sera pas autorisé à se réfugier en Syrie, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan au secrétaire d’État américain, Antony Blinken, lors d’un entretien téléphonique.
A cette occasion, Fidan a souligné, samedi, l’importance de travailler en coopération avec la nouvelle administration syrienne pour assurer la stabilité dans le pays et achever la période de transition de manière pacifique, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Oncu Keceli.
La Turquie soutient les efforts de la nouvelle administration syrienne pour garantir l’intégrité territoriale et la sécurité du pays, a indiqué le chef de la diplomatie turque. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour parvenir à un cessez-le-feu permanent à Gaza, a-t-il ajouté.
Selon le porte-parole du département d’État, Blinken “a mis en avant la nécessité de soutenir un processus politique dirigé et pris en charge par les Syriens qui respecte les droits de l’homme et donne la priorité à un gouvernement inclusif et représentatif”.
Blinken et Fidan ont également discuté de leur objectif commun de faire en sorte que le terrorisme ne menace pas la sécurité de la Turquie et de la Syrie, a précisé Miller dans un communiqué.
Les exactions du PKK/YPG
Le PKK/YPG poursuit ses attaques terroristes à Alep.
Deux personnes ont perdu la vie dans une attaque armée menée par le groupe terroriste PKK/YPG à Alep, dans le nord-ouest de la Syrie.
L’embuscade a eu lieu sur une route d’Achrafiyah, à Alep, où le terroriste PKK/YPG a lancé un assaut armé, vendredi soir.
Le PKK/YPG est également à l’origine de l’explosion d’une voiture piégée, vendredi, dans le centre de Manbij.
Les forces de l’Armée nationale syrienne (SNA) continuent d'affronter les terroristes du PKK/YPG près du barrage de Tishrin, dans le sud-est du district.
Le 30 novembre, les forces de l’opposition syrienne ont repris la majeure partie du centre d’Alep aux forces du régime d’Al Assad.
L’Armée nationale syrienne a libéré le centre du district de Tel Rifaat des mains du PKK/YPG lors de l’opération Aube de la liberté, lancée le 1er décembre dans la campagne d’Alep.
Au cours de sa campagne de terreur de 40 ans contre la Turquie, le PKK – classé comme organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’UE – a causé la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants, des nourrissons et des personnes âgées.
Les YPG sont la branche syrienne du PKK. Le PKK/YPG a cherché à exploiter la situation après la chute du régime Al Assad pour établir un “corridor terroriste“ le long de la frontière avec la Turquie.