"Nous n'oublierons jamais, et nous ne laisserons personne oublier l'épopée écrite par la résistance glorieuse de notre peuple, suite à l'appel et à la détermination de notre président qui a su dissiper l'obscurité de la nuit du 15 juillet", a déclaré Fahrettin Altun, dans un message publié sur Twitter, à l'occasion de la Journée de la Démocratie et de l'Unité nationale célébrée le 15 juillet de chaque année en Turquie.
"Il faut que tout le monde sache que la lutte contre FETO est notre priorité absolue", a-t-il lancé.
Samedi marque le septième anniversaire du coup d'État déjoué du 15 juillet 2016, fomenté par l'organisation terroriste FETO.
Depuis que le 15 juillet a été désigné comme Journée de la démocratie et de l'unité nationale, chaque année des événements sont organisés dans l’ensemble du pays pour commémorer les victimes et célébrer la bravoure du peuple turc qui a su faire face aux putschistes.
M. Altun a souligné la date du 15 juillet comme le jour où "la volonté de la nation a résisté au terrorisme dans toute sa gloire". Une résistance marquée selon le directeur de la communication, par “des actes héroïques, repoussant courageusement et à mains nues" la tentative de coup d'État et déjouant les pièges tendus par les terroristes avec “détermination et conviction”.
"Comme une rivière rugissante, les héros du siècle de la Turquie ont abattu les barrages érigés devant leur volonté et écrit un nouveau manifeste de résistance, de liberté et d'indépendance contre les chars et les canons, le 15 juillet", a-t-il ajouté, assurant que la nation ne pardonnera jamais les ennemis qui menacent l'avenir du pays.
La tentative de coup d'État déjouée du 15 juillet 2016 orchestrée par l'organisation terroriste “FETO”, et son chef basé aux États-Unis, Fetullah Gulen, a fait au moins 252 morts et plus de 2.700 blessés.
“Sous l'égide du président turc Recep Tayyip Erdogan, a poursuivi M. Altun, la Turquie continuera à combattre tous les groupes terroristes, en particulier le FETO, jusqu'à ce que le dernier terroriste soit "neutralisé."
Ankara accuse également le FETO d'être à l'origine d'une campagne de longue haleine visant à renverser l'État en infiltrant ses institutions, en particulier l'armée, la police et la magistrature.