"Il n'y a aucune raison de ne pas établir (des relations avec la Syrie)", a assuré Erdogan aux journalistes après la prière du vendredi à Istanbul.
Il a souligné qu'Ankara n'avait ni l'intention ni l'objectif de s'immiscer dans les affaires intérieures de la Syrie.
"Tout comme nous avons autrefois développé des relations entre la Turquie et la Syrie, nous agirons à nouveau ensemble de la même manière", a-t-il ajouté.
Les relations turco-syriennes ont connu un déclin en 1998 lorsque la Turquie a accusé la Syrie de soutenir le PKK, un groupe terroriste responsable de dizaines de milliers de morts au cours de sa campagne de terreur de plusieurs décennies contre la Turquie.
Les tensions se sont encore aggravées en 2011 avec le début de la guerre civile syrienne et l'afflux de plus de 4 millions de migrants syriens.
Au cours de sa campagne de terrorisme de plus de 35 ans contre la Turquie, le PKK - inscrit sur la liste des organisations terroristes par la Turquie, les États-Unis et l'Union européenne - a été responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.