"La Fédération Gabonaise de Football (FEGAFOOT) s’étonne des articles à charge contre son joueur Kanga Guelor depuis quelques jours en rapport avec une convocation du jury disciplinaire de la CAF sur son âge”, note un communiqué de la FEGAFOOT dont TRT Afrika a reçu une copie.
La suspicion autour de la véritable identité du Gabonais date de 2021, quand plusieurs médias avaient révélé que sa mère serait morte en 1986. Pas très compatible avec sa date de naissance officielle, le 1er septembre 1990.
Sur la base de ces informations, la Fédération congolaise avait déposé une réserve après l’élimination de son équipe nationale de la course à la CAN 2021 (finalement disputée en 2022) par le Gabon.
"Ces vieilles informations reprises malencontreusement par certains médias sont hors contexte. Ils semblent par contre, reprendre les arguments utilisés par les internautes congolais au plus fort de la crise sur la nationalité du joueur avant la dernière CAN au Cameroun", ajoute le communiqué.
Avant que la CAF ne tranche ce dossier en 2021, plusieurs médias avaient publié des révélations sur l’identité de Guélor Kanga, qui selon eux, "s’appellerait en fait Kiaku Kiaku Kiangana, et serait né le 8 octobre 1985 à Kinshasa, en République démocratique du Congo".
C’est en tout cas l’identité avec laquelle il a fait ses débuts dans le championnat local, avant de partir pour le Gabon.
Là-bas, son entraîneur en deuxième division l’aurait aidé à obtenir des papiers gabonais. Kanga l’aurait avoué lui-même lors d’une émission, avant de se rétracter.
La FEGAFOOT poursuit dans son communiqué que la CAF s’était déjà prononcée sur la question en tranchant en faveur du Gabon et dément formellement une telle saisine et l’existence d’un autre dossier Kanga.
"Nous encourageons Guelor à poursuivre sereinement sa saison sportive dans son club avec l’espoir de nous retrouver en forme lors du prochain match des panthères", conclut la FEGAFOOT.