Face à la vague de messages racistes qui ont visé son attaquant après l'élimination du club en demi-finale de Copa Libertadores, le club brésilien de Internacional a choisi de se ranger du côté de Enner Valencia. Pour se faire, les du club semblent sans équivoque.
"L'Internacional rejette avec véhémence les attaques racistes dirigées contre son joueur Enner Valencia", a indiqué le club dans un communiqué, ajoutant ne "tolérer aucune discrimination" et "compatir avec le joueur et sa famille".
Enner Valencia, qui a notamment passé une partie de sa carrière en Angleterre à West Ham et Everton, a été visé sur les réseaux sociaux, par des supporters de l'Internacional, pour avoir manqué deux occasions nettes de buts lors de la demi-finale retour contre Fluminense mercredi.
L'Internacional s'était alors inclinée 2-1 (4-3 sur l'ensemble des deux matches).
Sur X, les insultes se sont multipliées, le joueur étant notamment traité de "singe", invité à "aller manger des bananes".
Dans son communiqué, le club brésilien a ajouté qu'il "portera l'affaire devant les autorités, convaincu que les actes commis sur les réseaux sociaux ne resteront pas impunis".Au Brésil, les actes racistes sont passibles d'une peine pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison.