Par Kudra Maliro
Le Burkina Faso a obtenu vendredi l'inscription de la Cour royale de Tiébélé, dans le sud du pays, sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco par le Comité du patrimoine mondial, a-t-on appris de source officielle.
La Cour royale de Tiébélé, située dans la province du Nahouri de la région du Centre-Sud du Burkina Faso, est un ensemble architectural en terre installé depuis le XVIe siècle et témoignant de l'organisation sociale et des valeurs culturelles des Kasséna.
"Cette inscription consacre la reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle de ce site", a déclaré le capitaine Ibrahima Traoré, président de la transition du Burkina Faso sur X.
Le dirigeant burkinabè affirme que "le dossier présenté et défendu par le Burkina Faso a été validé par le comité du patrimoine mondial lors de sa 46e session à New Delhi en Inde".
Le capitaine Traoré ajoute que cette inscription contribue non seulement à la préservation de ce patrimoine, mais aussi à la promotion du tourisme et de la sensibilisation à l'importance des traditions locales.
La Cour royale de Tiébélé est effectivement un site d'une grande importance historique et culturelle.
Avec son architecture en terre, elle illustre non seulement l'habileté des artisans locaux, mais aussi les modes de vie et l'organisation sociale des Kasséna depuis le XVIe siècle.
Le site est représentatif des valeurs et des traditions de ce groupe ethnique, et il sert de point de rassemblement pour la communauté, renforçant ainsi son identité culturelle.
Avec cette inscription, quatre sites burkinabè figurent désormais sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, après les ruines de Loropeni en 2009, le complexe W-Arly-Pendjari en 2017 et les sites de métallurgie ancienne de fer en 2019.