Dans un rapport intitulé "Global Critical Minerals Outlook 2024" publié en mai 2024, l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) affirme que dans le cadre de la transition vers les énergies propres, le lithium est le minéral dont la demande croît le plus rapidement.
Le lithium est désormais prisé surtout pour son rôle dans la production des batteries pour les voitures électriques.
La demande du métal devrait être multipliée par près de trois au cours de cette décennie dans le scénario STEPS qui se base sur les politiques actuelles, augmentant ainsi plus rapidement que celle de tous les autres minéraux cibles. Tandis que dans le scénario Net Zero Emissions (NZE), la demande passe à 1 700 kilotonnes d’ici 2050, soit dix fois plus qu’aujourd’hui.
Cette demande est essentiellement soutenue par l’industrie des véhicules électriques (VE). Ainsi d’ici 2050, l’industrie des VE représentera environ 90 % de la croissance future de la demande de lithium dans la région Asie-Pacifique selon l’AIE.
Pour l’Afrique, cet intérêt grandissant pour le lithium devrait être à l’origine du développement de nouveaux projets miniers dans plusieurs pays. Le continent est d’ailleurs la 3ème région qui concentre le plus de projets prévus d’ici 2030, après la Chine et l’Australie.
Le Zimbabwe, l’Ethiopie, le Mali et la Namibie devraient être les principaux acteurs de l’industrie africaine du lithium. Le Mali a d’ailleurs récemment signé un accord pour sa première mine de lithium qui devrait rapporter plus de 165,75 millions $ à l’État par an.