Le mandat actuel de Ngozi Okonjo-Iweala se termine à la fin d'août 2025, alors que l'organisation qui compte désormais 166 membres peine à se réformer et à conclure de nouveaux accords majeurs.
"Mme Ngozi Okonjo-Iweala a officiellement annoncé son intention de briguer un second mandat en tant que directrice générale de l'OMC", a indiqué son porte-parole Ismaila Dieng, aux journalistes.
"Elle a répondu positivement à la demande du groupe africain, en tenant compte du soutien massif et généralisé exprimé par les membres" de l'OMC "lors de la réunion du Conseil général de juillet", a-t-il ajouté.
Sa décision a été officiellement communiquée lundi au président du Conseil général de l'OMC, l'ambassadeur norvégien Petter Olberg.
Lors de cette réunion en juillet, le groupe des pays africains avait officiellement demandé à Mme Ngozi Okonko-Iweala de se rendre disponible pour un second mandat, et proposé que le processus visant à la désigner une nouvelle fois commence dès que possible.
Cinquante-huit membres de l'OMC, dont plusieurs s'étaient exprimés au nom de groupes de pays, avaient pris la parole pour commenter la proposition du groupe africain et exprimer leur soutien à celle-ci.
Ils avaient appelé Mme Okonjo-Iweala à faire connaître ses intentions au sujet d'un second mandat dès que possible.
Pour l'instant aucun autre candidat ne s'est déclaré.
Mais le temps presse, car le processus de nomination commence neuf mois avant l'expiration du mandat d'un directeur général en exercice, soit en décembre dans le cas actuel.
Comme pour toutes les décisions à l'OMC, les directeurs généraux de l'OMC sont choisis par consensus par l'ensemble des membres de l'organisation.