Des mannequins présentent des créations de la créatrice Maria Grazia Chiuri lors du défilé de la collection Haute Couture Automne/Hiver 2023-2024 de la maison de couture Dior à Paris, France, le 3 juillet 2023. Photo : Reuters
L'autorité italienne de la concurrence (AGCM) a déclaré mercredi avoir ouvert une enquête sur les maisons de luxe Armani et Dior pour exploitation présumée de travailleurs chez des sous-traitants chinois.

Les procureurs de Milan ont placé plusieurs entreprises chinoises basées en Italie - produisant des articles de luxe pour Dior et Armani - sous administration judiciaire, les accusant de maltraiter systématiquement leurs employés.

Dans un communiqué, l'AGCM a indiqué que son enquête portait sur certaines sociétés du groupe Armani et du groupe Dior (LVMH), ajoutant qu'elle avait agi en réponse aux mesures prises par la justice italienne.

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"Les sociétés (Armani et Dior) pourraient avoir fait de fausses déclarations en matière d'éthique et de responsabilité sociale, notamment en ce qui concerne les conditions de travail et le respect de la légalité chez leurs fournisseurs", a déclaré le gendarme de la concurrence.

Elles ont été placées sous administration judiciaire "pour un éventuel comportement illicite dans la promotion et la vente d'articles et d'accessoires vestimentaires, en violation du code de la consommation (italien)", a-t-il ajouté.

Armani et LVMH n'ont pas répondu aux demandes de commentaires dans l'immédiat.

Reuters