Treize personnes ont perdu la vie, et 14 autres sont toujours portées disparues après le chavirement d’un bateau de migrants au large des côtes du gouvernorat de Ta’iz, au Yémen, a déclaré l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans un communiqué mardi.
Le bateau, parti de Djibouti avec 25 migrants éthiopiens et deux ressortissants yéménites à bord, a coulé près du district de Dubab, dans le sous-district de Bani Al-Hakam, selon les rapports de terrain de l’OIM.
Parmi les victimes, on compte 11 hommes et deux femmes, dont les corps ont été retrouvés sur les rives de Bab-al Mandab, près d’Al-Shura, dans le district de Dubab.
"Les opérations de recherche se poursuivent dans l’espoir de retrouver les autres migrants disparus, ainsi que le capitaine yéménite et son assistant. Malgré des efforts considérables, la cause du naufrage reste incertaine à ce stade", précise l’OIM.
"Cette nouvelle tragédie nous rappelle brutalement les dangers auxquels sont confrontés les migrants sur cette route", a déclaré Matt Huber, chef de mission par intérim de l’OIM au Yémen.
"Chaque vie perdue dans ces eaux dangereuses est une vie de trop. Il est impératif de ne pas normaliser ces pertes dévastatrices et de travailler collectivement pour garantir la protection et le soutien des migrants tout au long de leur parcours", a ajouté M. Huber.
Malgré les avertissements répétés et les interventions en cours, les eaux au large du Yémen continuent de faire des victimes à un rythme alarmant.
La tragédie du bateau à Dubab, qui fait suite à d’autres naufrages en juin et juillet, constitue un nouveau rappel des dangers extrêmes de cette route migratoire et de la dépendance aux réseaux de passeurs.
Les migrants vulnérables sont souvent poussés dans des conditions périlleuses par les passeurs alors qu’ils tentent de fuir des situations désespérées pour trouver sécurité et opportunités dans les pays du Golfe.