Une médecin polonaise a été enlevée vendredi par des inconnus armés dans le sud du Tchad, avec un collègue mexicain que les ravisseurs ont abandonné dans leur fuite, a annoncé dimanche la gouverneure locale.
Le kidnapping n'a pas été revendiqué mais il s'est produit dans une région où des bandits armés enlèvent relativement fréquemment des civils tchadiens contre rançon.
La Docteure Aleksandra Kuligowska, une bénévole, a été kidnappée dans l'hôpital Saint-Michel de la localité de Dono Manga, administré par l'organisation humanitaire catholique internationale Caritas, et situé à plus de 400 km au sud-est de la capitale N'Djamena.
Le kidnapping a été confirmé à l'AFP par Nicolas Nadji Ban, l'évêque du diocèse de Laï, qui préside l'antenne locale de Caritas gérant l'hôpital. "Nous y travaillons en partenariat avec des structures américaines, européennes et sud-américaines qui viennent nous prêter main forte", a-t-il expliqué par téléphone à l'AFP.
Pas plus que la gouverneure, il n'a été en mesure de dire qui étaient les ravisseurs.
"Des recherches intensives sont en cours (...) menées par les forces tchadiennes et françaises (basées au Tchad, ndlr)", pour "retrouver "une médecin polonaise kidnappée au Tchad", a annoncé le ministère polonais des Affaires étrangères dans un communiqué.
Selon Mgr Nadji Ban, c'est la première fois qu'un enlèvement se produit "dans cette zone". Mais un peu plus au sud, la région est écumée de part et d'autre des frontières du Cameroun et de la Centrafrique par des bandits "coupeurs de route" qui enlèvent notamment des civils contre rançon.