Des centaines de personnes, portant des bannières et des drapeaux, se rassemblent sur l'avenue Habib Bourguiba pour protester contre une proposition d'amendement à la loi électorale présentée par certains membres du parlement à Tunis, Tunisie, le 22 septembre 2024. Photo : AA

Une proposition des législateurs tunisiens visant à transférer le pouvoir de supervision des élections du tribunal administratif à la cour d'appel a suscité des protestations dimanche, à l'approche de l'élection présidentielle du 6 octobre.

34 députés ont soumis cette proposition, ce qui a incité les groupes de défense des droits de l'homme et les partis de droite et libéraux à organiser des manifestations dans la capitale, Tunis.

Les manifestants de l'avenue Habib Bourguiba ont scandé des slogans tels que « Non à la dictature, non à l'oppression », exigeant des élections transparentes et critiquant l'ingérence judiciaire.

L'Instance supérieure des élections de Tunisie a confirmé trois candidats, dont le président Kais Saied, tandis que les candidats rejetés ont fait appel devant le tribunal administratif, qui a statué en leur faveur.

Malgré cela, la commission a maintenu la liste initiale des candidats.

AA