Les affrontements ont éclaté le 15 avril entre les forces loyales à Burhan et celles de son adjoint, devenu rival, Mohamed Hamdan Dagalo, qui commande les puissantes forces paramilitaires de soutien rapide (RSF)/ Image Reuters.

De violents combats ont également été signalés dans la ville de Bahri, au nord de Khartoum ce lundı.

Des volutes de fumée ont été aperçues dans plusieurs quartiers de la ville.

Dans la ville d'Omdurman, les forces armées ont lancé une opération de recherche des membres du groupe paramilitaire, selon des témoins.

Pourtant, à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha la semaine dernière, le commandant des Forces soudanaises de soutien rapide (FSR), Mohammad Hamdan Dagalo, avait annoncé un cessez-le-feu "unilatéral" de deux jours.

Aucune victime signalée.

Le Soudan est ravagé par les combats entre l'armée et le RSF depuis avril.

Ce conflit a déjà tué près de 1 000 civils et en a blessé 5 000 autres, selon les médecins locaux.

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) estime que le conflit a entraîné le déplacement de plus de 2,5 millions de personnes.

Plusieurs initiatives de cessez-le-feu sous l'égide de médiateurs saoudiens et américains n'ont pas réussi à mettre un terme aux combats entre les deux rivaux militaires.

Le Soudan n'a plus de gouvernement opérationnel depuis octobre 2021, date à laquelle les militaires ont démis le gouvernement de transition du premier ministre Abdalla Hamdok et déclaré l'état d'urgence, une décision dénoncée par les forces politiques comme un "coup d'État".

La période de transition du Soudan, qui a débuté en août 2019 après l'éviction du président Omar el-Béchir, devait se terminer par des élections début 2024.

AA